« Chaque couleur déclenche un mouvement d’âme différent, car l’âme vit dans la couleur, elle fait corps avec la couleur, on ne peut pas la distinguer de la couleur. A chaque manifestation (colorée) elle nous parle de l’être profond et révèle ses qualités intérieures au monde extérieur.» M.Hauschka
En ateliers réguliers de 2 heures par petits groupes, ou en séances individuelles.
Chaque couleur contient des forces qui reflètent notre vie psychique consciente et inconsciente.
Dans leur aspect subtil, vibratoire, les couleurs peuvent devenir un agent de transformation et de mieux être. Elles révèlent « l’écriture de l’âme », notre emprunte unique.
Ces forces de vie qui nous animent, sont stimulées par l’acte de peindre et deviennent des amies guérisseuses…
Margarethe HAUSCHKA (médecin et artiste autrichienne, 1896-1980) en s’appuyant sur les recherches de GOETHE ** et de RUDOLF STEINER *** créateur de l’Anthroposophie, a développé une technique originale de peinture sur papier mouillé.
Les différentes phases du geste du peintre y sont déclinées.
L’art de la dilution y est essentielle : fabriquer de fines couches translucides, poser la couleur progressivement afin d’obtenir des dégradés allant vers le clair-obscur.
Percevoir le mouvement intrinsèque à la couleur qui vibre, pour aboutir à une image.
* Le travail de Margarethe Hauschka est reconnu aujourd’hui par l’un des chefs de file de l’art-thérapie en France, Jean-Pierre Klein. (« l’art-thérapie » Que sais-je ? N° 3137, 1998, p.55)
* * Goethe : « Traité des couleurs » Paris, Centre Triades 1996.
Rudolf Steiner en a écrit l’introduction.
*** Rudolf Steiner : « Nature des couleurs « Editions Anthroposophiques Romandes 1987, Genève
On utilise le « sfumato », terme créé par Léonard de Vinci, qui en superposant de fines couches de glacis donnait naissance à des formes imprécises « sans lignes ni contours à la façon de la fumée » avant de les saisir pour en élaborer une image formelle.
Le rythme, la qualité de la dilution, la gestion des clairs et des foncés, et ces rencontres sur le papier sont autant de paramètres révélateurs de notre équilibre et des forces qui nous animent.
Chaque moment de peinture peut devenir un champ d’expériences permettant de ressentir «comment je peins» et «comment je suis» pour reconnaître que «je peins comme je suis».
Nous pouvons oeuvrer à partir de cet instantané qui est comme une porte à ouvrir
De façon progressive l’aquarelle sur papier mouillé peut vous aider à cheminer vers un équilibre, à trouver votre place, votre liberté au sein des lois des couleurs.
Différents thèmes, sous formes de séries, sont proposés et abordés en fonction de chaque personne.
Ce travail s’adresse à tous et ne demande aucune connaissance préalable. Il n’y a pas besoin de savoir dessiner.
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